20120126

[Qu'on exhume le corps.]

Il y a 24 mois j'ai vidé mon corps de ses larmes.
Parce que le nous était mis à la poubelle par mes mains.

Ensuite j'ai vu des hommes, des hommes & puis des hommes.
Zubrowska, Riesling, Piper.
Mais aucun n'est parvenu à retenir autre chose que mon attention le temps d'un moment.
Puisque quelque part j'avais beau avoir été mille pieds sous terre moralement,
j'ai fini par mettre le tout dans une boîte.
Au lieu de classer l'affaire, j'ai fait mine d'oublier.

& aujourd'hui  je vois que celui là vaut vraiment le coup, qu'il faut lui faire de la place.
Alors j'ai écouté une voix et j'ai réouvert  la boite de Pandore.
J'ai fait sortir mes vieux démons. La bataille n'a pas été facile.
J'ai failli abandonner. J'ai failli dire "non je n'y arriverai pas".
Mais non.
Puisque ça vaut le coup, pour moi, pour lui, pour Lui.




20120119

[Valse dans l’allée 26]




Attention à ne pas renverser nos regards.

Je voudrais faire le voeu de détourner le tien,
Mais .. tu me dis d'attendre que le temps passe.
Pourquoi donc?

Sais tu que demain, mon jour va devenir noir?
Mes calmants m'aident sans doute à faire face,
Mais.. je ne peux me battre contre du vent.

Il y a cette ombre qui me suit.
Elle me parle de ce lundi sans fin.
On ne voudrait jamais passer au mardi,
tant ce qu'elle me dit donne envie.

Ce soir, je vais aller une nouvelle fois errer.
Tu m'accompagneras.
L'herbe sera humide, le macadam dégueulasse,
j'serai trempée de pluie & de larmes,
mais toi..
Tu me diras qu'on d'vrai rentrer plutôt que d'rester entre des morts.
Et t'auras raison.
Parce qu'au final, tout ça m'effraie pas mal,
sauf ce soir où tes bras empêchent mes neurones de sursauter.


20120116

[Sur le chemin obscur, mes Ailes se dandinent.]

Parfois il y a des ronces qui nous effilochent,
Parfois on est dans un brouillard,
Parfois on voit la Cerise au bout du chemin,
& Rarement on vous tient la main pendant que vous escaladez la montagne que vos démons ont construit.

Il faut savoir chevaucher les imprévus,
même si ça vous détourne du projet initial,
il faut savoir se priver du gâteau,
pour espérer que le destin vous offre la Cerise.

[Aux 4 coins du Monde]


Tu aimes les voyages.
Ceux qui te laissent face à un paysage qui défile.
Ne sois pas stupide, je sais que tu aimes ces longs moments derrière une vitre à voir passer le temps.
A se faufiler entre les terres sans se soucier de nos pas.
J'aimerais voir ce spectacle avec toi parfois. Mais où suis je ?
Dans un de ces train-train hebdomadaire qui me propulse du stress à celle que je suis.
Vois le toit s’envoler. Vois les étoiles t'émerveiller.
Et s'il fait jour..
Vois le soleil se prendre pour un stromboscope en se cachant derrière les platanes.
Je t'ai dit que je rentrais ? & bien saches le : je rentre.


20120115

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[Etre soi c'est parfois se surprendre à être une autre.]

Que de mots, que de dires.
& tout cela pour maudire un monde qui me soumet à une ronde qui va trop vite. 
Ton coeur, ton heure a sonné.
Ne vois tu pas que ce n'est pas la lumière qui déconne mais le jus qui n'est plus pressé au bout du tuyau ? 


Ne cours pas pour tomber, cours pour vivre.




Cours pour ne pas voir que le paysage ne défile pas mais que ceux sont tes yeux qui froissent tes paupières trop vite .
J'ai découvert que la soif n'apaisait pas les peines. Mais que l'eau pouvait noyer nos chagrins. 


De quoi parle t-on?


Des bouts de coeur qui saignent.
Le tout sans savoir pourquoi.
On sait pas d'où ça vient mais c'est là. 
Comme une lourde peine.
Moi j'ai envie de crier.
Toute cette lourdeur je l'envoie dans les airs.
Mais au final elle retombe devant moi.
Collante la pesée. 
Retournes toi, c'est toujours là.
Recueilles toi, le monde est loin.