[La couronne au bord des croyances]

Ce n'est que le début. Le début d'une ère nouvelle. Celui qui emmenait on ne sait vraiment où.
J'aimais simplement la figure. Sans savoir pourquoi, j'aimais juste le fond.
La scène est restée sous mes yeux encore quelques mois.
J'y ai mêlé ta force légendaire. Et j'ai oublié.
Dans un soupçon de nouvelle vie j'ai perdu mes repères.
C'est en relevant la tête que j'ai compris que la fleur d'eau flotte toujours devant moi.
Alors que faisons-nous ?
On intègre. D'un coup d'un seul le pourquoi du comment de la certitude.
Cette fois les points se relient en une seconde.
Tout prend un sens.
La figure de proue n'envisageait qu'un désir de présider telle une reine sur une telle envergure.

[Atterrissage en plein vol]

Bien des secondes se sont envolées.
Les auriez vous passer ? Je crains que non, elles étaient perchées sur des cascades invisibles.

Je reprends lentement le chemin de la rigueur. Je me dis qu'écrire pour de vrai, et en chopant des mots à volée, c'est tellement plus sincère. Je prends donc note. De mon cuir noir je n'ai gardé qu'un souvenir. De simples voyages se concentrent encore dans ma valise. Cette même valise qui traversa la gare de main en main. Les escaliers sont raides comme une tonne de souvenirs empaquetés, voyez vous ?

Des résolutions de septembre. Sur le podium il y a toujours le "faire du sport VRAIMENT" mais je cours tellement après la vie que ce n'est pas vraiment nécessaire pour l'âme. Ne pas oublier : voilà la non-résolution remède d'un futur.

Finalement, tout ce dont on a besoin après cette pause estivale, c'est du temps, encore du temps. Sauf que celui là on l'occupera avec des douceurs moins sucrées et plus profondes.

Je reviens, peu à peu, je reviens entière.

[Apple & Crow]

Voilà bien longtemps que je n'avais pas remonté mes cheveux en chignon maîtrisé.
Des heures que je ressens cette vague au creux de mon âme.

Mais cette frivole dont tu parles, a t-elle des ailes ?

J'ai promis de ne plus plonger sans maillot assorti au bain.
Vous m'avez comme immergé sans que je ne puisse m'en apercevoir.
Un mot et vous défiez les géants au nom d'un espoir.
Certes mon coeur de Lion est espérance.
Mais avez vous remarqué que votre absence a fait sauter la balance ?
Je ne peux vous demander de rentrer au port.
Je vous ai promis que jamais, oh grand jamais je ne serais de celles qui retiennent les aléas.

Je ne peux que souhaiter vous rejoindre.
J'ai perdu vos coordonnées, comme chacun d'entre nous.
La recherche de votre corps n'a rien donné.
J'ai lancé mes plus fidèles sur votre trace.
Vous ne pouvez plus vous cacher dans le troisième monde sous un autre nom.
Je vous rendrais votre âme, celle que j'ai enfermais pour vous sauver.
Je leur montrerais mon tatouage ultime s'il le faut.
Il comprendront à la longue je ne suis pas de celles qui osent abandonner leur équipe sans un cri.