20140118

[Colère de Titans]

La vipère a rongé sa vie.
En voulant nous détruire c'est elle qui est tombé dans le vide.
Le fil rouge est coupé.

Une colère chagrinesque. Un "je ne suis plus sure de vous".
Le coeur précis n'est pas atteint. Qu'elle réponde ses incompétences ailleurs.
Je me moque de couper l'arbre.
Elle a croisé les mauvaises influences. Dommage, dommage.
Mon regard noir lui fera regretter les poignards maléfiques.


20140117

[Take a breathe, let it go]

Je me souviens de cette histoire d'ondes.
Ce sont toujours des aléas qui bousculent nos regards.
La question qui se dépose face à moi aujourd'hui est : que faire de ces ondes ? Les faire vivre bien sur.
Mais pouvons nous les reconnaître avant qu'elles agitent nos crayons ?

Le doute, l'incertitude.
Je ne sais plus.

Finalement il ne faut pas traiter ces ondes.
Pensez plutôt à leur création, voyez l'ampleur de leurs hauteurs, de la vague.

Et vous ne savez pas nager, respirez, vous pouvez avoir le contrôle sur la montée des eaux.
L'astre de verre s'incline dans vos sources.
Reste à dégainer l'extincteur à temps.




20140111

[On the Road]

Ma vie détale. 

Comme une idée illustrée trop peinte à la machine. 
A trop vouloir rejoindre l'une de l'autre, j'ai perturbé l'essentiel. 
Revenons aux prémices. 

J'ai fuit mon monde, c'est vrai. C'est que le plancher avait croulé et que je ne tenais plus au clou. 
Mon ode s'est arrêtée, j'ai concentré le regard vers des erreurs, je m'en fichais tant que je défiais l'heure. 
Comprenez, elle me disait, lorsque le chagrin ne l'avait pas emporté, que demain sera meilleur, qu'il faut croire que cela ira mieux. 

Sottises. Elle sait bien que cela traîne en longueur et que l'espoir ne suffit plus. 
Il faut reforger, reprendre les cornes en mains. Et toutes ces choses en arrêt, en autodestruction, les reconsidérer, les revoir, les garder ou les faire virevolter. 

De mon âme qui a pris l'eau je vois ce monde qui peut me refaire vivre. Mais j'ai tellement pris des murs dans le nez que je suis méfiante. 

Reconstruire. Sans toutes ces fausses notes. Avec d'autres plus harmonieuses. Je garde les photos pour revoir la chute en 2D. Dis toi juste que je ne laisse plus les secousses me ronger. J'intensifie simplement le signal, celui qui te rythme que ce que tu es. 

Le cahier d'avant première n'est guère rempli. J'ai conscience qu'il y a encore à écrire..