20140913

[Au mieux de nos riens]

Ceux sont des oublis.

Quelque part, ici.
J'ai longtemps cru en demain, jusqu'à hier.
Maintenant je ne vois qu'aujourd'hui
sans trop de nuit
Parce qu'après tout c'est si bon d'oublier
de passer à côté
et de se dire
et si c'était lui

je suis pas sure de savoir
j'ai perdu l'heure voilà des lustres
mais pas de temps à perdre
j'ai les cordes qui vibrent
t'entends le bonheur ?
Ceux sont des ondes perdues
que moi seule peut ramener
car de vous je ne vois plus cette étincelle

et pourtant elle était là autrefois
coincé entre deux verres au fond
d'un bistrot sans nom
ou peut être en avait-il un
il était sans doute trop tôt
l'heure ou le café s'échange
contre une pièce et un sourire
c'pas le moment du baiser, mademoiselle.

Que je voudrais retourner poser mes fesses
sur cette banquette en pleine rue Royale
avec un merveilleux dans les yeux
un de ces Bashung ou Lantoine
en résonance dans ma tête


Et quelques vapeurs d'inconnus
un peu de brouillard à l'extérieur
et des chaleurs plein au cœur
boum boum padaboum
tu te prends une pioche
c'est le retour de l'artiste
avec sa truelle et son grain
je vais devoir posé le mot
pour pouvoir courir en rue
après mon parapluie rouge envolé.







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