[ Il n'y a qu'à déballer vos chaussures. ]

On ne s'en souvient pas.
De ces mots glissés dans votre poche un jour,
un jour où vous étiez pressée par le temps, la vie.

Je vois encore le lieu,
 ma main qui aimerait te dire au revoir autrement.

Voilà que les eaux ont recouvert mes envies.
Je reviens à cet état de je ne sais quoi.
A travers lui je ne sais ce que je cherche.
Un simple regard sans doute.

Mais j'en suis pas là.
J'suis tombée sur ton mot
comme on tombe dans la rue.

Tu m'as mis des étoiles aux yeux,
du vent dans les cheveux,
des frissons un peu plus ailleurs.

Je ne veux que danser sans détour,
pourquoi voudrais-tu que je t'aime en retour ?

Ces notes sonnent en moi comme du pré-mâché.
Ne crois pas que c'est le cas,
Le monde tourne toujours,
je continue la route sans viser le rétroviseur.

[ Coïncidences ]

Je lui ai tendu un verre d'eau
Elle m'a dit que l'eau c'ètait pour les chats
sauf que non les minous ça boit du lait.
Alors pourquoi toi t'en bois ? me demande t-elle
Parce qu'autrefois j'ètais Catwoman.
Mais que j'ai du abandonner pour devenir Reine.

[Compréhension d'un Brouillard]

J'ai pas reçu les oscars.
On m'a gentillement dit que j'avais pas le bleu des yeux qui allait pas avec les projecteurs.
Le mec c'est pris mon point virtuel dans sa gueule.

Je suis une meurtrière.
Avec un pieu placé en plein coeur de trois filles,
je pense les avoir tuées.

J'ai vu un monde où je n'existais pas.
Ils étaient heureux, eux les habitants de ce monde.
A croire que le bonheur avait un sens.

J'ai compris qu'elle ne reviendrait pas.
Celle qui est partie faire un voyage à détours infinis.
Alors j'ai laissé mon numéro en bas de la porte.



Les rêves nous propulsent dans des mondes parallèles que nous pouvons difficilement contrôler.
Au final, l'évidence ce n'est pas si évident.

[Ondes]

Ceux sont des ondes minuscules

Elles vous chatouillent l'oreille

Elles vous frôlent l'épaule

Ça vous fait frissonner

Dieu que c'est bon de ressentir ces ondes.

Ceux sont des ondes de choc.

Elles vous percutent en plein nez

Elles vous chamboulent le coeur

Ça vous rend pensif

Dieu que c'est dur de revivre ces ondes.

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Nothing's played, we always have cards in hands.

[ Take a Breathe ]

Le temps d'un espoir.
Il y a des minutes où les secondes sont plus longues.
Je me souviens de ces nombreuses ballades avec ou sans but.
Ces aléas dans les allées des magasins, des rues, des musées, des bars.
Combien de fois avons nous mis nos pensées dans les poumons de l'autre ?
Il y a des choses qui ne s'oublient pas.
Il ne faut pas croire que des murs nous séparent.
Que des personnes peuvent détruire ce lien que nous avons construit.
Amour. Haine.
Au final, c'est toujours des sensations fortes.
Tiens le fil rouge ma chère.
Je viendrai porter ta valise à ta sortie.
D'ici là je ne peux que soutenir tes choix.

[ Sometimes It's the Night ]

Si la brume m'attire ce n'est pas pour que je m'y perde mais pour que je m'y retrouve.
Alors tu prends une bouffée d'air, laisses moi te faire rire un peu.
Et voilà que la vodka est dans les poumons.
Y a de quoi décorer des murs de cacahuètes.

Attention à la folie, she's inside !!!

[Qu'on exhume le corps.]

Il y a 24 mois j'ai vidé mon corps de ses larmes.
Parce que le nous était mis à la poubelle par mes mains.

Ensuite j'ai vu des hommes, des hommes & puis des hommes.
Zubrowska, Riesling, Piper.
Mais aucun n'est parvenu à retenir autre chose que mon attention le temps d'un moment.
Puisque quelque part j'avais beau avoir été mille pieds sous terre moralement,
j'ai fini par mettre le tout dans une boîte.
Au lieu de classer l'affaire, j'ai fait mine d'oublier.

& aujourd'hui  je vois que celui là vaut vraiment le coup, qu'il faut lui faire de la place.
Alors j'ai écouté une voix et j'ai réouvert  la boite de Pandore.
J'ai fait sortir mes vieux démons. La bataille n'a pas été facile.
J'ai failli abandonner. J'ai failli dire "non je n'y arriverai pas".
Mais non.
Puisque ça vaut le coup, pour moi, pour lui, pour Lui.

[Valse dans l’allée 26]

Attention à ne pas renverser nos regards.

Je voudrais faire le voeu de détourner le tien,
Mais .. tu me dis d'attendre que le temps passe.
Pourquoi donc?

Sais tu que demain, mon jour va devenir noir?
Mes calmants m'aident sans doute à faire face,
Mais.. je ne peux me battre contre du vent.

Il y a cette ombre qui me suit.
Elle me parle de ce lundi sans fin.
On ne voudrait jamais passer au mardi,
tant ce qu'elle me dit donne envie.

Ce soir, je vais aller une nouvelle fois errer.
Tu m'accompagneras.
L'herbe sera humide, le macadam dégueulasse,
j'serai trempée de pluie & de larmes,
mais toi..
Tu me diras qu'on d'vrai rentrer plutôt que d'rester entre des morts.
Et t'auras raison.
Parce qu'au final, tout ça m'effraie pas mal,
sauf ce soir où tes bras empêchent mes neurones de sursauter.

[Sur le chemin obscur, mes Ailes se dandinent.]

Parfois il y a des ronces qui nous effilochent,
Parfois on est dans un brouillard,
Parfois on voit la Cerise au bout du chemin,
& Rarement on vous tient la main pendant que vous escaladez la montagne que vos démons ont construit.

Il faut savoir chevaucher les imprévus,
même si ça vous détourne du projet initial,
il faut savoir se priver du gâteau,
pour espérer que le destin vous offre la Cerise.

[Aux 4 coins du Monde]

Tu aimes les voyages.
Ceux qui te laissent face à un paysage qui défile.
Ne sois pas stupide, je sais que tu aimes ces longs moments derrière une vitre à voir passer le temps.
A se faufiler entre les terres sans se soucier de nos pas.
J'aimerais voir ce spectacle avec toi parfois. Mais où suis je ?
Dans un de ces train-train hebdomadaire qui me propulse du stress à celle que je suis.
Vois le toit s’envoler. Vois les étoiles t'émerveiller.
Et s'il fait jour..
Vois le soleil se prendre pour un stromboscope en se cachant derrière les platanes.
Je t'ai dit que je rentrais ? & bien saches le : je rentre.

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[Etre soi c'est parfois se surprendre à être une autre.]

Que de mots, que de dires.
& tout cela pour maudire un monde qui me soumet à une ronde qui va trop vite. 
Ton coeur, ton heure a sonné.
Ne vois tu pas que ce n'est pas la lumière qui déconne mais le jus qui n'est plus pressé au bout du tuyau ? 


Ne cours pas pour tomber, cours pour vivre.




Cours pour ne pas voir que le paysage ne défile pas mais que ceux sont tes yeux qui froissent tes paupières trop vite .
J'ai découvert que la soif n'apaisait pas les peines. Mais que l'eau pouvait noyer nos chagrins. 


De quoi parle t-on?


Des bouts de coeur qui saignent.
Le tout sans savoir pourquoi.
On sait pas d'où ça vient mais c'est là. 
Comme une lourde peine.
Moi j'ai envie de crier.
Toute cette lourdeur je l'envoie dans les airs.
Mais au final elle retombe devant moi.
Collante la pesée. 
Retournes toi, c'est toujours là.
Recueilles toi, le monde est loin.